QUATUOR BéLA
Depuis 18 ans, « les enfants terribles du quatuor français » écrivent un parcours singulier, entre tradition et modernité.
Attachés au répertoire ancien du quatuor à cordes, qu’ils défendent au sein des programmations classiques d’excellence en France et à l’étranger (Philharmonie de Paris, Biennale de Venise, Scala de Milan, Théâtre Mariinsky, BeethovenFest…), les musiciens du Quatuor Béla ont à cœur d’inscrire la tradition du quatuor à cordes dans la vie musicale contemporaine.
Leur travail de commandes et de créations en lien avec des compositrices et compositeurs de différentes générations (Francesca Verunelli, Misato Mochizuki, Noriko Baba, Kaija Saariaho, Philippe Leroux, Francesco Filidei, Benjamin de la Fuente, Jean-Pierre Drouet, François Sarhan, Daniel D’Adamo, Thierry Blondeau, Marco Stroppa, Jérôme Combier, Garth Knox, Karl Naegelen, Frédéric Aurier, Robert Hp Platz, Aurelio Edler-Copes, Frédéric Pattar …) a été couronné en 2015 par le Prix de la Presse Musicale Internationale.
C’est avec une conviction sincère, guidé par la personnalité et l’œuvre de Béla Bartók, que le quatuor imagine des rencontres avec des personnalités éclectiques. En témoigne “Si oui, oui. Sinon non” avec le rockeur culte Albert Marcœur, “Impressions d’Afrique” avec le regretté griot Moriba Koïta, “Jadayel” en compagnie des maîtres palestiniens Ahmad Al Khatib et Youssef Hbeisch, « Suite Lyrique Electrique » avec le guitariste improvisateur Marc Ducret…
Le jeu du Quatuor Béla, reconnu pour sa “technique diabolique” (Télérama) et son engagement musical, se met volontiers, ces dernières années, au service des compositeurs d’Europe centrale du début du 20ème siècle comme Janáček, Schulhoff, Krása, Bartók, Szymanovsky, Webern…Sa discographie a été saluée par la critique internationale (ffff Télérama, Luister 10 Award, Gramophone Critic’s Choice Award, Prix Charles Cros, Diapason, Le Monde…). En 2024, le quatuor sort en disque une intégrale des quatuors de Benjamin Britten, défend sur scène les œuvres de György Kurtag, et donne vie à une partition inédite de Moondog. Pour 2025, un nouveau programme comprenant une nouvelle œuvre de Gavin Bryars est en gestation.
PAUL-JULIAN QUILLIER
ALTO
Né en 1997, Paul-Julian fait corps avec différents mondes sonores et gestes artistiques. Altiste interprète et improvisateur formé notamment au CNSMD de Paris dont il sort diplômé d’un master d’alto en 2023, son cheminement instrumental est empreint des enseignements d’altistes tels que Michel Michalakakos, Pierre-Henri Xuereb, Louis Fima et Garth Knox.
Particulièrement animé par la musique de chambre, il a notamment obtenu deux prix de quatuor à cordes aux conservatoires de Toulouse et Boulogne-Billancourt, joué aux festivals Rencontres Musicales Jeunes Talents en Luberon, Musique à Espanels, à la Philharmonie de Paris, ou encore au National Concert Hall de Dublin.
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Paul-Julian cofonde en 2021 Djeravica, formation inspirée des tarafs d’Europe centrale pour laquelle il joue et compose.
Artiste polymorphe, il cofonde en 2022 la compagnie Tournèlo dont le premier spectacle Le son de la grande ourse, seul-en-scène mêlant ses pratiques instrumentales et circassiennes, est en cours d’écriture.
En juin 2023, il succède à Julian Boutin au sein du Quatuor Béla en tant que nouvel altiste permanent.
Depuis 2006, il privilégie les aventures au long cours, notamment avec le Quatuor Béla.
Très engagé dans la musique d’aujourd’hui, cet ensemble a collaboré avec des compositeurs comme Helmut Lachenmann, Frédéric Pattar, Jérôme Combier, Philippe Leroux, Francesco Filidei, Daniel D’Adamo, Thierry Blondeau et des musiciens venus d’autres horizons comme le rocker Albert Marcoeur, le griot Moriba Koïta, le Duo palestinien « Sabîl » ou le groupe de jazz « Jean-Louis ».
Dans sa discographie figure « Miniatures » en récital avec Jonas Vitaud, « Trio Cérès : Fauré, Ravel, Hersant », « Métamorphoses nocturnes – Ligeti » (4F Télérama-Grand Prix Charles Cros), « Plier/Déplier » (Grand Prix Charles Cros), « Jadayel » (Quatuor Béla + Sabîl-IMA), « Debussy, Magnard » (Diapason d’Or), …
Parallèlement aux concerts, Julien Dieudegard enseigne depuis 2015, d’abord au Conservatoire de Montreuil puis au Conservatoire d’Aulnay-sous-Bois.
FRÉDÉRIC AURIER
VIOLON, COMPOSITION
Premier prix du CNSM de Lyon dans la classe de Roland Daugareil, Frédéric Aurier croise dans ce lieu privilégié, d’autres musiciens avec lesquels il découvre la passion de la musique de chambre. Une autre rencontre sera déterminante : celle du violoniste Jean-François VROD, qui lui ouvre le chemin de la musique traditionnelle auvergnate.
Ils jouent ensemble dans le trio « La Soustraction des Fleurs » et ont enregistré à ce jour, trois disques pour le label « Signature-Radio France ».
Sa curiosité incisive le conduit à explorer des chemins aussi divers que l’improvisation, la musique contemporaine, le répertoire baroque, la musique de danse ou de théâtre.
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Son parcours d’interprète et d’improvisateur, ses rencontres incessantes avec des projets aux formes multiples, le poussent à la composition : à la demande du quatuor de violoncelles Alexander il écrit les Impressions d’Afrique, créées en 2007 au Festival « Les Nuits d’Été ». En 2009, Musiques à Danser, créé au festival Radio France de Montpellier, en 2011, QUAOAR, écrit avec le concours et la technologie du GMEA, en 2013, Le Mur d’Hadrien, commande de l’État pour quatuor et double chœur.
En 2016, après avoir écrit la musique du Mabinogion, mélodrame gallois pour le Quatuor Béla et la chanteuse Élise Caron, sur un livret d’Arthur Lestrange, il compose avec « La Soustraction des Fleurs » la partition de Borg et Théa un opéra pour chœur d’enfants, quatuor à cordes, violon traditionnel et percussions. Cette dernière création reçoit l’Aide à l’écriture d’une œuvre musicale originale du Ministère de la Culture et de la Communication.
Ses productions récentes comprennent « Sagittaire », une pièce écrite pour l’ensemble 2E2M, soutenue par l’aide à la commande d’état, une œuvre pour le spectacle Barbarie, et de la musique de scène pour la compagnie de théâtre d’objet « Turak ».
ALEXA CICIRETTI
VIOLONCELLE
Née en 1991 aux Etats Unis (Pennsylvanie), Alexa Ciciretti, est basée à Paris.
Violoncelliste de l’Ensemble Cairn et du Quatuor Béla, elle a également été violoncelle solo invitée à l’Opéra national de Lorraine et s’est produite avec l’Ensemble intercontemporain, l’Orchestre national d’Auvergne, l’Ensemble Sillages et l’Ensemble moderne de Barcelone. Elle s’est produite en solo et en musique de chambre au Palais Garnier, à la Salle Cortot, au Château de Versailles, au Château de Fontainebleau et au Centre tchèque de Paris. Son intérêt pour la musique contemporaine l’a amenée à travailler avec des compositeurs vivants, notamment Betsy Jolas, Jérôme Combier, Philippe Leroux et Noriko Baba.
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Artiste invitée au Festival d’Ojai 2019, elle a interprété Ouroboros de John Zorn avec Jay Campbell du JACK Quartet, une œuvre saluée comme un « impressive tour de force » (sequenza21.com). Membre du Spoleto Festival USA pendant plusieurs saisons, Alexa Ciciretti a été violoncelle continuo lors de la création américaine de Farnace de Vivaldi et violoncelle de section lors de la création américaine de Das Mädchen mit den Schwefelhölzern d’Helmut Lachenmann.
En tant que membre invité de la Lucerne Festival Academy, elle a participé à plusieurs tournées européennes, tant avec l’Alumni Orchestra sous la direction de Riccardo Chailly qu’avec l’Academy Orchestra sous la direction de Matthias Pintscher. En outre, elle a été violoncelle solo dans Jagden und Formen de Wolfgang Rihm, sous la direction de George Benjamin, et a été l’un des six violoncelles solistes de l’orchestre lors de la création mondiale de Das Ding singt de Luca Francesconi.
Alexa Ciciretti a été violoncelliste à la New World Symphony pendant quatre ans, et violoncelle solo de l’orchestre pendant leur tournée à la Carnegie Hall en 2019. A ce poste, elle a joué sous la direction de Michael Tilson Thomas, Osmo Vänskä, et John Adams, interprétant un grand nombre de pièces contemporaines : Eight Songs for a Mad King de Peter Maxwell Davies, Black Angels de George Crumb.
Alexa Ciciretti a obtenu sa maîtrise et son diplôme d’études à la Eastman School of Music, et sa licence en études de performance historique au Conservatoire d’Oberlin. Ses professeurs principaux sont Steven Doane, Amir Eldan et Ronald Lowry. Elle a poursuivi ses études supérieures avec Anssi Karttunen.
Elle intègre le Quatuor Béla en novembre 2023
CONSTANCE RONZATTI
VIOLON
Née à Paris en 1986, Constance Ronzatti commence le violon à cinq ans avec Hae-Sun Kang et rejoint très vite le CRR de Boulogne auprès de Maryvonne le Dizès. Elle entre au CNSMDP en 2007 dans la classe de Régis Pasquier puis d’Alexis Galpérine.
Ses rencontres lui font découvrir très tôt l’univers de la création qui la passionne et, en parallèle de ses études, elle est programmée avec l’ensemble Intercontemporain sous la direction de Pierre Boulez, l’ensemble Cairn et la Geneva camerata, formation mêlant répertoires baroque et contemporain.
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En 2012, elle obtient son Master mention TB au CNSMDP ainsi qu’un diplôme d’Artiste Interprète spécialisé dans la musique contemporaine.
De 2014 à 2022, Constance est le second violon du Quatuor Diotima. À ce titre, elle parcourt le monde et se produit dans des saisons prestigieuses : Philharmonie de Paris, Wigmore Hall, Muziekgebow d’Amsterdam, La Scala de Milan, Pierreboulezsaal de Berlin, Elbphilharmonie de Hambourg, Philharmonie de Berlin, Philharmonie de Cologne, Suntory hall de Tokyo,Konzerthaus de Vienne, Philharmonie du Luxembourg, Konserthuset de Stockholm, Library ofCongress de Washington, Frick collection de New York, résidence à Radio France…
Elle est invitée à enseigner la musique de chambre à l’université publique de Los Angeles (UCLA), aux CNSM de Paris et de Lyon, à l’université de Taïwan, à la Casa del Quartetto de Reggio Emilia et à l’Académie d’Aix en Provence.
Elle collabore étroitement avec de nombreux compositeurs, parmi eux : H. Lachenmann, B. Mantovani, R. Saunders, T. Larcher, T. Murail, E. Poppe, W. Rihm…
Au disque, elle enregistre chez Naïve une intégrale de la 2nde école de Vienne, l’intégrale des quatuors de Bartok ou encore des monographies de compositeurs (Alberto Posadas, Miroslav Srnka, Gerard Pesson, Enno Poppe). Salués par la critique, les enregistrements du quatuor remportent de multiples récompenses : Diapason d’Or, Diapason d’Or de l’année, Choc Classica et Choc Classica de l’année, Grand prix de l’Académie Charles Cros etc.
Cette saison, Constance Ronzatti se produit au sein de l’Orchestre national d’Ile de France au poste de co-solo, en soliste à l’ensemble intercontemporain, à l’Orchestre de Paris, à l’Orchestre de l’Opéra de Paris, à l’Orchestre National de France, et à l’ensemble Cairn.
En tant que chambriste, elle est invitée à l’Opéra de Nantes pour la création de l’opéra de Philippe Leroux, en sonate, en quatuor avec le quatuor Varèse et le quatuor Tana, ainsi que dans différents festivals aux côtés d’Aurélienne Brauner, de Christophe Gaugé ou encore d’Armance Quero.
Elle joue un violon de Vincenzo Sannino de 1930.
En mai 2024, elle rejoint le Quatuor Béla.