Guillaume Kosmicki, le 17 décembre 2018
Le Théâtre de Lorient accueille un spectacle d’une grande intensité construit autour du Quintette à cordes de Franz Schubert, sublimé par un écrin composé par Daniel D’Adamo, Sur vestiges.
Tout commence de manière très subtile par des chuchotements, des glissements, des sifflements, des rebonds d’archets. Noémi Boutin est entrée en scène en pleine lumière, tandis que le Quatuor Béla l’encercle dans l’ombre pour l’interprétation de Sur vestiges, une commande faite à Daniel D’Adamo pour le spectacle. L’image de la mort n’est jamais loin, et les leviers de la crainte, de l’angoisse, du doute et du mystère agissent sur cette première partie très poétique. (…)